L’AOP « Olive de Nîmes » : Le fruit de Nîmes et le savoir-faire des confiseurs

La Picholine fait partie des 345 variétés d’oliviers répertoriées dans le catalogue mondial. C’est la variété la plus répandue en France, L’arbre est présenté comme rustique, possédant une bonne facilité d’adaptation.

L’Olive de Nîmes, une olive de bouche exceptionnelle : d’une couleur verte intense sa pulpe est juteuse, abondante et possède un craquant très séduisant en bouche.

L’Olive de Nîmes, exclusivement issue de la variété Picholine, est récoltée en début de saison à l’automne. Elle est alors moyennement riche en huile ; sa mise en saumure traditionnelle selon la recette dite « à la Picholine » lui accorde une note salée caractéristique.

Ce savoir-faire traditionnel a permis d’obtenir en 2006 la dénomination d’AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) qui est une reconnaissance nationale, suivie en 2010 de l’AOP (Appellation d’Origine Protégée) qui, elle, est une reconnaissance validée par la commission européenne.

AOP Olive de Nîmes : un cahier des charges précis

Tout comme l’AOP Huile d’Olive de Nîmes, l’AOP Olive de Nîmes doit répondre à un cahier des charges bien précis :

  1. La date d’ouverture de récolte doit être respectée.
  2. L’Olive de Nîmes est soumise à une surveillance du calibre avec un maximum de 34 fruits/100 g. Les lots doivent être homogènes en couleur et en calibre. Les olives sont calibrées et triées préalablement à leur préparation.
  3. Le délai de conservation des olives entre la réception par l’atelier de transformation et leur préparation ne peut excéder 48 heures.
  4. Sur le nombre des olives fraîches mises en œuvre, les défauts tels qu’énumérés sur le cahier des charges n’excédent pas 3 %.
  5. Des commissions de dégustation à l’aveugle sont ensuite organisées afin de confirmer la qualité du produit fini.
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